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Sortie Nature - la Brenne en décembre

Pas moins de 14 courageux avaient choisi d’accompagner Philippe et Jean-Claude à la rencontre des grues de Mer Rouge, en Brenne. Il faut dire que cet étang, si souvent cité par les organisateurs pour ses couleurs incandescentes au soleil levant, dans le ciel comme sur l’eau, suscitait autant la curiosité que la convoitise ; il faut dire aussi que quelques-uns d’entre eux étaient déjà allés à sa rencontre mais n’avaient trouvé que Mer Grise ; pas rancuniers, ils tentaient à nouveau l’aventure.

C’est donc à 5 h 15 que nous nous retrouvions à Seilhac pour atteindre notre destination un peu après 7 h 30, juste avant le lever du soleil ; à la descente des voitures, nous étions rattrapés par la réalité hivernale et toutes les pelures d’oignons enfilées étaient justifiées ; Philippe et Jean-Claude étaient rassurés ; elles étaient bien là, les grues, je l’entends et on les entendait ! Le temps de se réchauffer avec un bon café, et il ne restait plus qu’à attendre les premiers départs de nos migrateurs de passage vers les champs de blé et de maïs récemment moissonnés. Cadeau de la nature, le ciel, très chargé en nuages nous offrait une magnifique trouée face à nous, juste où nous étions sensés voir partir les grues ; Jean-Claude avait dit : elles vont partir à 7 h 05 !

Contrairement aux trains de la SNCF, elles étaient à l’heure et c’est alors que les obturateurs se mirent à cliqueter. Le temps de quelques minutes et le ciel s’embrasait, nous faisant oublier le froid vif. Déjà 8 h30 et le jour était bien présent, alors que les cartes SD avaient chauffé.

L’étape suivante consistait à partir à la rencontre des volatiles, sur un circuit établi à l’avance et qui nous donnait un maximum de chance de les rencontrer. Et c’est là que les néophytes ont vite compris qu’il n’est pas facile d’approcher ces grands oiseaux, le meilleur affût restant la voiture en bord de route ou de chemin.

En milieu de matinée, les 2 groupes constitués partaient à la découverte des observatoires de Ricot, des Essarts (tout neuf) et de la Sous. Encore quelques rencontres sympathiques, même si nous savions que décembre n’est pas la période la plus propice, mais cela permettait à la plupart de découvrir les lieux et peut-être quelques réglages appropriés de leurs boîtiers.

Après un pique-nique pris en commun aux Essarts, les deux groupes se séparaient à nouveau en début d’après-midi, pour repartir à la découverte des derniers observatoires, puis nous refaisions une dernière fois le « circuit des grues », histoire d’engranger encore quelques clichés.

Déjà 15 h 30 et la lumière commençait à décroître alors que la fatigue due au lever très matinal commençait, elle, à se faire sentir.

C’était donc l’heure du départ. Il ne restait plus qu’à revivre en images ces moments magiques sur les écrans de nos ordinateurs, bien au chaud.

texte et photos : JC Vergne