Pierre Soulier

Mon père me laissait utiliser son boîtier et j’ai pu découvrir les joies du labo et mes premiers tirages en noir et blanc, qui étaient d’ailleurs je m’en souviens encore, de magnifiques amanites phalloïdes sous des branches de sapin.
Je poursuis mon aventure photographique durant quelques années avec des boîtiers Praktica ou encore Minolta, avant une nouvelle aventure vers la vidéo avec notamment la naissance de mes enfants.
Ce n’est qu’il y a une dizaine d’années que je reviens à la photo. Tout d’abord par le biais de la digiscopie. C’est à dire la photographie avec un appareil compact couplé à une longue vue.

C’est là que se rejoignent mes deux passions.

Membre de la Ligue de protection des oiseaux en Corrèze, je participe à des sorties et des animations basées sur l’observation de la nature et des oiseaux en particulier. La digiscopie me permet d’immortaliser mes observations, mais rapidement ce dispositif trouve ses limites et je m’oriente vers un boîtier réflexe numérique, le canon 400D accompagné d’un objectif 50 – 500 de Sigma.
A l’occasion de l’un des salons photographiques organisés par le club photo de Tulle, je franchis le pas et je deviens membre du club. J’avais besoin de rencontrer d’autres passionnés pour apprendre réellement la technique photographique. Et je ne me suis pas trompé en intégrant le club.

L’exposition

Après quelques années de pratique au sein du club photo de Tulle et quelques participations aux concours organisés par la fédération photographique de France, mon regard change. De clichés essentiellement naturalistes, je recherche progressivement ou tout du moins je tente d’apporter une touche esthétique sinon artistique à mes photos. Le contact avec d’autres photographes au sein du club, dont Christian Vialle, devenu depuis mon compère de sortie, l’échange sur des forums spécialisés ou lors d’expositions photographiques et les encouragements de mon épouse me permettent d’évoluer dans ma démarche.

L’exposition présentée reprend cette recherche artistique en conservant au maximum les codes de la photographie nature. C’est à dire sans retouche pour que la photo présentée soit telle qu’à la prise de vue, la plus naturelle possible, offrir si possible une proposition à la fois esthétique et originale.
L’oiseau ou le végétal apparaît dans un environnement vierge. Une évocation de la pureté, du calme, une simple contemplation de la beauté de la nature.